Sommaire
- Nous recommandons de ne travailler qu’avec des courtiers fiables !
- Que peut-on dire de la monnaie fiduciaire ?
- L’histoire de Bretton Woods
- On ne peut plus se référer à l’or
- La monnaie fiduciaire et sa valeur nominale
- L’État se doit de préserver la monnaie fiduciaire
- Les bons et mauvais points de la monnaie fiduciaire
- Comment a-t-on fini par faire confiance à la monnaie fiduciaire ?
On appelle l’argent réel (pièces et billets de banque) qui circulent dans les différents pays, la monnaie fiduciaire. Bien entendu, contrairement à ce qui faisait autrefois, où la monnaie avait elle-même de la valeur (pièces d’or par exemple), la valeur de la monnaie fiduciaire provient du consensus sur lequel se mettent d’accord tous les acteurs économiques et l’ensemble de ses utilisateurs.
Autrement dit, sa valeur est plus abstraite que concrète, les pièces et billets de banques ne coutant que trop peu, en comparaison avec la valeur attribuée à ces billets. Il est aussi important de noter que la monnaie fiduciaire ne représente qu’une partie limitée de la masse totale monétaire de certains pays. En moyenne, elle est estimée à 15%.
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Que peut-on dire de la monnaie fiduciaire ?
Il s’agit d’un moyen pratique pour faciliter les échanges qui se produisent quotidiennement. Dès le moment où l’idée de la monnaie a été créée afin de remplacer le système de troc (qui lui, était très fastidieux), l’idée de la monnaie fiduciaire s’est automatiquement installée dans l’esprit des gens. C’est plus lié à la valeur que donnent les usagers à la monnaie qu’à la valeur de la monnaie elle-même.
Cette monnaie ne regroupe pas uniquement les pièces et billets de banque, mais elle inclut aussi les chèques bancaires et les comptes de dépôts. La valeur matérielle du papier ou des pièces n’est pas prise en considération, et on attribue la valeur inscrite dessus. (5 $, 10 $ etc…).
Tous les billets et pièces en circulation sont désormais considérés comme étant de la monnaie fiduciaire. Celle-ci peut subir l’effet de l’inflation et perdre de sa valeur mais gardera toujours la même inscription. On notera que la monnaie fiduciaire existe sur 19 parmi les 28 nations de l’UE, et on estime à une peu plus des 300 000 000 le nombre des utilisateurs de cette monnaie.
L’histoire de Bretton Woods
C’est en 1944, lors de la conférence « Bretton Woods », que tout a changé pour la monnaie fiduciaire. En effet, elle a permis au système économique mondial de se centraliser sur le « USD ». Ainsi, le dollar américain devient la seule monnaie au monde capable de soutenir l’or sur le trading. En d’autres termes, le « USD » devient la seule monnaie capable de référencer l’or, alors que les autres monnaies, même si toujours convertibles, se transforment en monnaies fiduciaires. Mais comment en sommes nous arrivés là ? Et bien c’est simple. Bien avant 1914, les pratiquement toutes les monnaies pouvaient se faire convertir en or. On pouvait référer à ces monnaies en tant qu’étalon or. Mais les crises économiques engendrées par la 1ère guerre mondiale a rendu impossible le fait de disposer de suffisamment d’or tout en créant assez de monnaie. Le seul pays assez puissant économiquement et qui pouvait garantir le maintien de l’équilibre économique des pays touchés n’était autre que les USA. Plus tard, au début des années 70, le président Nixon suspend alors la conversion entre le dollar américain et l’or, faisant ainsi de la majorité des monnaies du monde, des monnaies fiduciaires.
On ne peut plus se référer à l’or
Comme expliqué plus haut, l’or n’était plus garant de la valeur des monnaies, et n’était plus échangeable contre les monnaies fiduciaires. Autrefois, les billets étaient plus proches aux reconnaissances de dettes qu’à des billets ayant une certaine valeur. De cette façon, les propriétaires de ces documents avaient la possibilité de les échanger contre l’or, d’où la confiance qui lui est attribuée. On constate donc que de nos jours, on a hérité de la confiance qui était autrefois justifiée, mais qui ne l’est plus aujourd’hui. On se contente désormais de se référer aux organismes qui produisent la monnaie fiduciaire.
La monnaie fiduciaire et sa valeur nominale
Il s’agit de la valeur qu’on retrouve inscrite sur les billets de la monnaie fiduciaire. Par exemple, sur un billet d’une valeur de 100 €, on ne tient pas compte des autres facteurs essentiels à la définition de la valeur du billet tels que l’inflation, et les frais de fabrication du billet. Quant aux outils similaires à ce type de monnaies, mais qui se basent sur les métaux précieux, la valeur attribuée au support, vient de la matière même et non du consensus commun. En bref, lorsqu’il s’agit de ce type de monnaies, la confiance est un élément essentiel. Tous les propriétaires de ces billets ont la certitude qu’ils seront en mesure de les échanger contre certains biens ou services. Il faut bien entendu garder à l’esprit que même si la valeur marquée sur les billets ou pièces restent les mêmes, la valeur des biens avec lesquelles on pourra les échanger peut varier. Autrement dit, si un billet peut vous rapporter 4 baguettes aujourd’hui, ce ne sera pas le cas demain, s’il y a une grande inflation. Pour que ce phénomène reste sous contrôle, et ainsi, préserver les monnaies fiduciaires.
L’inflation se produit lorsque l’Etat diffuse plus que l’ensemble des ressources.
L’État se doit de préserver la monnaie fiduciaire
La confiance en la monnaie fiduciaire est vitale pour l’Etat. C’est pour cette raison qu’il se porte garant pour la préservation de sa valeur. Seulement, il a besoin de certains autres acteurs qui ont aussi pour rôle de consolider la valeur de ces monnaies (on peut en citer la banque centrale).
A partir du moment qu’on fait la différence entre un cours légal et forcé de la monnaie fiduciaire de par ses particularités qui la distinguent. En d’autres mots, on ne peut pas rejeter une telle monnaie, même avec tous les inconvénients qu’elle présente (comme la démonétisation de son support). On retiendra toutefois, que ce type de monnaies est indissociable de ce qu’on appelle la masse monétaire qui regroupe différents outils destinés aux paiements tels que les monnaies cryptées.
Les bons et mauvais points de la monnaie fiduciaire
La nécessité de la monnaie fiduciaire n’est plus à prouver. Il est clair qu’avoir des pièces et billets capables de réduire le volume physique nécessaire à stocker une certaine somme peut s’avérer particulièrement utile. De plus, les échanges de monnaies qui se font naturellement échanger sur les marchés réels et changent d’adresse continuellement sans qu’aucun prélèvement ne soit fait. Enfin, on ne manquera pas de souligner que ce système est nominatif et qu’il rend le transfert des sommes vers les tiers impossible.
Si on veut trouver un coté négatif à la monnaie fiduciaire, one pourra penser au fait que sa valeur reste étroitement liée aux développements politiques et économiques du pays concerné. D’autre part, il ne faut pas oublier qu’il est difficile de récupérer cet argent une fois perdu ou volé. On précisera finalement que chaque pays a sa propre politique concernant ce type de monnaies et sa propre stratégie de combattre le blanchiment d’argent et d’autres types de fraudes.
Comment a-t-on fini par faire confiance à la monnaie fiduciaire ?
Si on regarde les stades par lesquels l’échange est passé depuis des siècles, on comprend que la monnaie fiduciaire fait partie d’une succession logique de transformations. On est passé du troc ; simple échange de biens, aux échanges par le biais de pièces et autres objets de valeur (pièces d’or ou d’argent), à la monnaie référencée sur l’or, puis enfin, à la monnaie fiduciaire qu’on connait tous aujourd’hui. L’un des acteurs essentiels dans cette transformation, et peut-être même le plus important reste toujours l’Etat qui, disposant du contrôle sur toutes les institutions nationales, a pu mettre en place les mesures nécessaires afin de rendre l’utilisation de la monnaie possible. Le cours légal a aussi besoin de la monnaie en question, car on peut en faire usage pour un large nombre d’opérations et d’échanges. La circulation des liquidités engendre automatiquement un cycle infini de ventes et d’achats. Il faut par contre, être conscient de certaines limites de cette monnaie, comme notamment le fait qu’il est impossible de l’échanger contre d’autres monnaies immédiatement. Parmi les raisons en cause, on cite le fait que toutes les monnaies n’ont pas la même valeur. Pour finir, il va falloir toujours considérer les taux de bénéfice sur les emprunts qui existent pour les différentes monnaies.
Le taux d’intérêt se doit d’être tout le temps supérieur à l’inflation si on veut maintenir une relation de confiance avec les monnaies fiduciaires.
Bonjour tout le monde, je m'appelle Camille et je me spécialise dans la rédaction web. Cela fait quelques années que je travaille comme rédactrice freelance pour de nombreux clients différents. Désormais, j'ai choisi de m'investir pour un seul, uniquement. En effet, j'écris sur les actualités de trading en ligne, un sujet qui m'a toujours passionné. Je sais, cela ne se voit pas à ma tête et pourtant j'adore le monde de la finance et je suis toujours à l'affût des derniers potins pour en informer mes lecteurs.