La méthode d’analyse Ichimoku, comme on a pu le voir, se base sur cinq courbes qui évoluent dans le temps en fonction des prix passés afin de déterminer les prix à venir. Bien que ces courbes nous permettent déjà de mieux comprendre certains aspects du marché comme les tendances haussières ou baissières, elles peuvent encore être améliorées par la Théorie des Vagues d’Elliott.
Au regard de cette Théorie, les courbes et les évolutions de marchés seront à la fois plus simples et plus rapides à appréhender.
Principe de la Théorie des Vagues
Cette théorie élaborée à la fin des années 1930 est particulièrement utile quand on parle des interprétations graphiques. Inspirée de la théorie de Dow, elle affirme que les marchés sont soumis à des cycles, qui eux-mêmes connaissent des vagues, que ce soit sur le court ou le long terme. Ces vagues se succèdent, et ne sont pas chaotiques : au contraire, elles sont même anticipables, avec des schémas qui ont une tendance à se répéter selon les circonstances.
Parmi ces vagues, on peut trouver des « sous-vagues », plus petites. Elles sont utiles pour déterminer les tendances baissières et haussières – d’abord d’un cycle, puis d’un marché.
Les vagues se différencient en deux catégories bien distinctes : les vagues d’impulsion, qui suivent la tendance principale, et les vagues de correction, qui vont à l’encontre de la-dite tendance.
En particulier, Elliott a modélisé un cycle dit « cycle élémentaire » pour donner un exemple assez courant, qui se décompose en 8 vagues principales, avec 5 d’impulsions et 3 de correction. Les vagues se succèdent sans cesse, et on peut facilement décomposer autant qu’on le veut pour analyser avec beaucoup de profondeur ou, au contraire, prendre du recul dans son analyse.
Quelle utilité pour l’Ichimoku ?
Elliott avait conçu son modèle avec 3 vagues principales possibles – les vagues I, V et N. Qu’elles soient haussières ou baissières importe peu : elles se différencient par le nombre de mouvements qu’on y distingue. Ce nombre de mouvements correspond par ailleurs au nombre de traits qu’il faut pour tracer les lettres – une vague I ne comportera qu’une seule vague, une vague V comportera une impulsion et une correction, tandis que la vague N, elle, se composera d’une vague V et d’une impulsion secondaire.
Il est important de préciser que cette étude peut se faire à n’importe quelle échelle, et sur n’importe quelle durée d’études. Attention néanmoins à bien garder la même durée pour vos segments si c’est possible.
A cette conception, Hosoda, créateur de l’Ichimoku, a rajouté deux vagues complémentaires. La vague P, qui se caractérise par une impulsion et une consolidation en 5 éléments et prend une forme de triangle, et la vague Y. Cette dernière commence comme une vague P, mais se consolide sous une forme de biseau élargi.
Grâce à cet ajout, on peut distinguer plus facilement les tendances que prendront les marchés et anticiper leur évolution avec plus de justesse. La méthode Ichimoku gagne ainsi beaucoup de précision quand on l’utilise en couple avec la Théorie des Vagues.
L’Ichimoku est donc un instrument simple d’utilisation, qui peut être amélioré avec d’autres théories pour répondre à des besoins plus précis de la part des traders. Dans notre prochaine partie de ce dossier spécial sur l’indicateur Ichimoku, nous nous pencherons sur les différents signaux qu’il est capital de bien capter sur un marché. Suivez-nous pour continuer votre formation sur l’indice Ichimoku dans notre article : Signaux Importants de l’Ichimoku.
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